Pour faire face à la baisse du pouvoir d’achat et à la catastrophe climatique en cours, les écologistes de Paris se mobilisent contre l’augmentation du prix du Passe Navigo et pour des investissements massifs dans les transports en commun, en Ile-de-France et partout en France. EELV-Paris a lancé une pétition à cet effet ayant recueilli plus de 650 signatures en 7 jours.

Alors que Valérie Pécresse, Présidente de la région Ile-de-France, a fait le choix délétère durant la pandémie de Covid-19 de réduire, pour une durée indéterminée, l’offre de transports en commun, refusant par ailleurs d’améliorer la qualité du service et d’anticiper les besoins en recrutement, nous apprenons aujourd’hui qu’elle souhaite augmenter le prix du Passe Navigo. Cette violence économique à l’égard des catégories de population les plus précaires, déjà fragilisées par la hausse du coût de l’énergie et des produits alimentaires, est intolérable. 

Les Francilien·nes payent déjà au quotidien ces décisions lourdes de conséquences, subissant retards réguliers et suppression de trains, métros et de bus. Nous nous opposons à ce qu’ils et elles soient encore davantage impacté·es par l’augmentation injustifiée du prix du Passe Navigo. Nous nous opposons également à la privatisation programmée du réseau de transports franciliens qui entraîne ces hausses de coûts et ces dégradations, alors même, rappelons-le, que l’ouverture à la concurrence n’a permis dans aucun pays d’améliorer l’offre pour les usager·es et a même pu la dégrader.

A l’heure de l’urgence écologique, notre énergie collective doit au contraire se concentrer sur l’amélioration du fonctionnement des transports publics et de leur accessibilité, afin d’engager enfin une réduction drastique de la pollution de l’air. Les élu·es écologistes s’y attellent à Paris, mais la Région, compétente en matière de transports, doit prendre toute sa part à ce travail nécessaire.

Nous demandons donc à Valérie Pécresse :

• De renoncer à l’augmentation du Passe Navigo
• De renoncer à l’ouverture à la concurrence des transports franciliens
• De procéder à un investissement massif dans les transports en commun 
• De procéder à une révision du versement mobilité pour les entreprises d’Île-de-France pour que la charge repose plus sur les producteurs de richesse que sur les usager.es en perte de pouvoir d’achat

Nous encourageons par ailleurs les usager·es des transports en commun franciliens et tou·tes les citoyen·nes souhaitant agir, à signer notre pétition afin d’amplifier la mobilisation.

Emma Azmine-Ayout et Antoine Alibert, co-secrétaires d’EELV-Paris