Nos 200 propositions pour Paris

Nos 200 propositions

Pour un Paris vert et résilient

Pour un Paris vert

Végétaliser Paris

  • Créer un poste de premier.ère adjoint.e à la transition écologique à la mairie centrale et dans chaque arrondissement.
  • Planter 100 000 nouveaux arbres à Paris sur la mandature.
  • Stopper la bétonisation de la ville et l’artificialisation des sols. La construction neuve sera limitée aux opérations de démolition reconstruction, sur des parcelles sans intérêt patrimonial, et réalisée en matériaux bio sourcés.
  • Repérer et protéger les îlots arborés en les classant et sanctuariser des arbres remarquables.
  • Créer des continuités végétales, de terre et d’eau afin de relier les bois, parcs, jardins et masses d’eau entre eux.
  • Augmenter les horaires d’ouverture des parcs et jardins et les adapter aux saisons, aux variations de température et aux usages propres à chaque quartier.
  • Poursuivre la dynamique des permis de végétaliser confiés aux citoyen.ne.s volontaires en mettant à disposition de la bonne terre, en facilitant l’accès à l’eau, en favorisant la création de conseils locaux de végétalisation et en expérimentant des dispositifs d’accompagnement des citoyen.ne.s par des professionnels en insertion.
  • Faire plus de végétalisation sur les voies sur berges avec pour objectif de créer un jardin des berges et de mieux résister aux inondations.
  • Promouvoir et accompagner dans leurs projets de végétalisation les copropriétaires, conseils syndicaux de copropriété sur le plan technique (potentiels et avantages) et des possibilités de financement et s’assurer qu’ils n’utilisent plus de pesticides. Pour les bailleurs sociaux, associer via la formation les personnels volontaires parmi les gardien.ne.s. ou jardiniers aux projets de végétalisation ; veiller à ne pas surcharger leur charge de travail et primer les volontaires.

Biodiversité

  • Etablir un plan ambitieux de lutte contre la pollution lumineuse visant à constituer une trame noire, afin d’améliorer la qualité de vie des parisiennes et parisiens et de limiter les nuisances causées à la biodiversité par l’éclairage nocturne. En particulier, faire évoluer l’éclairage public vers plus de sobriété et le destiner prioritairement aux piétons et aux mobilités douces, diminuer la lumière projetée vers le ciel et faire cesser l’éclairage publicitaire.
  • Protéger la Petite Ceinture, réservoir de biodiversité, et y aménager par endroit une promenade de découverte de la biodiversité.
  • Lancer un plan de réouverture du cours de la Bièvre et des autres cours d’eau qui traversaient autrefois Paris et étudier le réaménagement de certains quais de Seine afin de créer des zones humides et des lieux de fraie (reproduction des poissons).

Agriculture urbaine

  • Systématiser la mise en place de jardins partagés ou familiaux dans tous les nouveaux projets urbains afin de créer un maillage dans tout Paris.
  • Accompagner (logistique, formation, mise en réseau) les projets d’agriculture de citoyen.ne.s ou collectifs dans les cours et sur les toits.
  • Installer des jardins et potagers en agroécologie dans toutes les écoles et crèches où une équipe est volontaire pour les entretenir.

Protection des animaux

  • Créer une délégation à la Condition animale et à l’animal en ville et mettre en œuvre un Plan Condition animale.
  • Pour une alimentation moins carnée, mettre en place une alternative végétarienne quotidienne dans toutes les cantines scolaires et publiques ainsi qu’un repas végétarien et  hebdomadaire pour toutes et tous.
  • Interdire les spectacles ou attractions faisant appel à des animaux sauvages et s’engager à accompagner les circassiens dans leur reconversion artistique et financer des parcs de retraites pour les animaux.

Énergie

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Accélérer la rénovation énergétique

  • Créer un service transversal de lutte contre la précarité énergétique qui implique les bailleurs, les entreprises qui rénovent, les services sociaux etc. autour de l’agence parisienne du climat afin de traiter le problème à la racine. Créer d’autre part un service d’accompagnement des personnes en précarité énergétique pour les aider à mieux maîtriser leur consommation. 
  • Financer le service public de l’efficacité énergétique en doublant au minimum les moyens de l’Agence parisienne du climat pour faire face à l’augmentation à venir des rénovations.
  • Lancer une opération Éco-rénovons Paris 2 en ciblant particulièrement les passoires énergétiques ainsi que les logements chauffés au fioul pour viser leur éradication en 2030, conformément au Plan Climat. Lancer des zones de rénovation concertée afin de diminuer les coûts de rénovation en mutualisant le plus possible les solutions.
  • Lancer un grand plan de rénovation énergétique du patrimoine de la ville.
  • Exonérer de taxe foncière pendant 5 ans tout logement rénové thermiquement avec un gain énergétique d’au moins 40 %.

Production d’énergie verte

  • Accélérer le tri à la source des biodéchets et les valoriser localement via le développement de projets de biométhanisation, en favorisant la coopération avec les communes limitrophes, sans exclure la dynamique autour du compostage collectif.
  • Subventionner les coopératives citoyennes d’énergie en favorisant leur action et leur implication sur le territoire. Les citoyen.ne.s doivent avoir les moyens d’agir. Aider à l’émergence des futures communautés citoyennes d’énergie.
  • Accompagner et soutenir les opérations d’autoconsommation pour permettre aux copropriétés, aux bailleurs sociaux et aux entreprises de produire et consommer leur propre énergie. En 2018, Paris a bénéficié de 1 995 heures d’ensoleillement qui peuvent être transformées en électricité.

Service de l’énergie et formation

  • Redonner à la ville la gestion de la question énergétique en créant « Énergies De Paris » entité associant puissance publique et citoyen.ne.s afin de refaire de l’énergie un bien commun partagé dignement entre tou.te.s. 
  • Incuber la première École Nationale de la Transition Energétique et Ecologique (ENTEE) qui aura des formations professionnalisantes et une approche interdisciplinaire : énergéticiens formés au coût sanitaire et social de la précarité, paysagistes spécialisés en végétalisation et permaculture urbaine, économistes de la rénovation du bâti.

Mobilité

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Piétonnisation et espace public

  • Créer dans les arrondissements des « centres piétons », c’est-à-dire un réseau de rues réservées aux piétons et aux cyclistes (cf. Réseau Vert) en concertation avec les conseils de quartier et aménager les places, devenues des carrefours, pour retrouver des lieux de rencontre et d’échanges.
  • Assurer une largeur de 2 mètres des trottoirs pour que toute personne puisse se déplacer aisément. Si la rue est trop étroite pour accueillir de larges trottoirs, alors ce doit être une rue piétonne ou une zone de rencontre.
  • Rendre piétonnes, partout où cela est possible, les rues où se trouvent des écoles pour que les enfants puissent se déplacer et jouer sans danger, en concertation avec les parents d’élèves et les riverains (objectif 300 abords écoles avec une priorité sur les plus polluées). 

Paris capitale du vélo

  • Créer une « Vélopole » avec les communes du Grand Paris, grâce à des aménagements structurants et sécurisés pour les cyclistes. Relier Paris et les villes d’Ile-de-France en permettant le transport des vélos dans les trains, en organisant le stationnement dans les gares.
  • Développer le stationnement sécurisé des vélos dans les gares, les établissements publics, les lieux de travail, en installant des box dans les rues.
  • Poursuivre le développement du Réseau Express Vélo sur les grands axes afin de permettre le transit et d’un réseau 100% vélo afin de mailler toutes les petites rues. 
  • Organiser des « foires aux vélos » mensuelles, réparer et réemployer les vélos-ventouses.

Transports en commun

  • Multiplier les traverses (lignes de minibus) dans les quartiers.
  • Aménager les lignes de bus les plus fréquentées avec des bus à haut niveau de service (BHNS) avec priorité aux feux et en général rendre les bus prioritaires sur les grands axes.
  • Faire avec Idf Mobilités la jonction entre les lignes de métro 3bis et 7bis.
  • Relier les 5 grandes gares SNCF parisiennes par un tramway de Montparnasse à gare du Nord.
  • Mettre en discussion avec Idf Mobilités la mise en place de ticket intermodal pour permettre aux usagers de passer du bus au métro au tramway sur un même trajet (comme cela existe partout sauf à Paris).
  • Demander à la RATP la publication de l’intégralité des études techniques réalisées par le STIF, aujourd’hui Ile-de-France-Mobilités pour évaluer la faisabilité d’une mise en accessibilité du métro.

Libérer Paris de la voiture

  • Limiter la vitesse de circulation à 30km/h dans Paris et 50km/h sur le boulevard périphérique dès maintenant, pour une ville apaisée et plus sûre.
  • Transformer le boulevard périphérique en boulevard urbain : promenades plantées pour les piétons, voies vélos, voies transports partagés (bus, navettes, taxis…) et faire une journée par mois « Périph sans voiture » pour le rendre aux piétons et aux mobilités douces.
  • Renforcer la zone de faible émission (ZFE) afin de la limiter aux seuls véhicules CRIT’AIR 0 et 1 en fin de mandat et créer des zones de trafic limité pour des quartiers verts. En attendant, poursuivre la création de zones « Paris Respire » dans tous les arrondissements de Paris.
  • Rendre payant le stationnement des 2 roues motorisés comme à Vincennes et Charenton, cette mesure contribuant à limiter les motos-ventouses.
  • Lutter contre le bruit des 2 roues motorisés en verbalisant les véhicules au-dessus du seuil de décibels autorisé. Investir dans la recherche pour des radars flashant en cas de bruit trop important.
  • Transformer la moitié des places de parking en surface en 5 ans, soit l’équivalent de 60 hectares reconquis sur la voiture.
  • Interdire tout déploiement d’offre de mobilité partagée sans autorisation préalable de la Ville. Conditionner l’exploitation commerciale à des critères stricts de respect de l’espace public, à la sécurité routière, à l’impact social et environnement de l’activité et au paiement d’une redevance.

Logistique

  • Créer des espaces logistiques urbains pour la livraison du dernier kilomètre avec des modes peu / ou pas polluants (vélos cargos, remorques électriques, fourgonnettes gaz, électriques, hydrogène).
  • Créer un réseau de stations d’autopartage de véhicules utilitaires électriques, gaz ou hydrogène.
  • Développer ou renforcer les projets de livraisons par fret ferroviaire et par voies fluviales.
  • Lancer un système de réservation pour les places de livraison, avec un contrôle par bornes connectée.

Solidarité

solidarité

Lutter contre la grande précarité

  • Instituer à Paris un minimum social garanti (MSG), à l’exemple de Grande-Synthe, portant les ressources minimales des foyers précaires au niveau du seuil de pauvreté, pondéré en fonction de la composition familiale. Une expérimentation sera menée à destination des familles monoparentales dans un premier temps, avant son éventuel élargissement aux foyers en situation de pauvreté, pour le transformer à terme en Minimum Universel Garanti (MUG). Dans un souci d’équité territoriale, les conseiller.e.s métropolitain.e.s écologistes de Paris porteront l’extension de cette mesure à l’échelle de la métropole du Grand Paris.
  • Mutualiser les divers accompagnements sociaux (CASVP, DASES, CAF, …) et créer une plate-forme unique d’accès aux droits rassemblant les différents services. 
  • Renforcement et diversification des moyens de communication relatifs aux aides sociales. 

Lutter contre le sans-abrisme

  • Respecter l’obligation de domiciliation des personnes sans abri.
  • Créer un “fonds ville de Paris” pour le maintien dans leur logement des personnes en difficultés financières. 
  • Respecter le domicile et les biens des personnes sans abri. Mailler Paris de bagageries afin que les personnes sans abri puissent y déposer, en sécurité, leurs affaires. Aujourd’hui trop peu de bagageries sont présentes dans Paris, elles dépendent d’associations soutenues par le budget participatif.
  • Ouvrir les sanitaires publics la nuit et de nouveaux services de bains-douches. Actuellement, seuls 10 arrondissements sur 20 ont un service de bains-douches. Il convient d’en ouvrir en s’assurant d’un équilibre territorial et veiller à ce que l’amplitude horaire soit suffisante. 
  • Enlever et ne pas installer de mobiliers urbains anti-SDF.
  • Créer de nouveaux Espaces Solidarité Insertion. La ville de Paris possède 15 Espaces Solidarité répartis sur 10 arrondissements. Il convient d’en créer de nouveaux afin que chaque arrondissement en dispose au moins d’un.

Répondre dignement à la crise de l’accueil des migrant.e.s

  • Créer des places d’hébergement pour les demandeur.se.s d’asile, quel que soit le statut administratif, avec un suivi médical, social et juridique adapté. 
  • Instaurer une aide à l’insertion professionnelle des demandeurs d’asile. Les demandeurs d’asile ont le droit, sous conditions, de faire une demande d’autorisation de travail, 6 mois après le dépôt de leur demande d’asile. Saisir cette opportunité, est essentiel car la loi oblige toute demande de régularisation en parallèle de la demande d’asile à être déposée pendant l’instruction de celle-ci. A défaut, un.e demandeur.se d’asile débouté.e ne pourra plus prétendre à un titre de séjour. Ainsi, instaurer une aide à l’insertion professionnelle des demandeurs d’asile permettrait de multiplier les demandes de régularisations pour travail. Toutefois, la taxe à verser par l’employeur qui sollicite avec son futur employé, ladite autorisation, s’élève à 55% d’un salaire brut mensuel, ce qui constitue une barrière importante. Les hôteliers et restaurateurs souhaitent pourtant embaucher des exilé.e.s.
  • Faire de la formation un vecteur de l’accueil inconditionnel à Paris en réservant des créneaux des cours municipaux de Paris et en augmentant l’offre qui concerne spécifiquement l’apprentissage de la langue française. L’objectif est que chaque personne puisse atteindre un niveau B1, qui ouvre la possibilité de se faire naturaliser par la suite et de s’inscrire en faculté.

Les citoyens extra-communautaires

  • Réserver des créneaux de cours municipaux de Paris et augmenter l’offre en ce qui concerne l’apprentissage de la langue française et refuser l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiant.e.s étranger.e.s.

Pour une meilleure prise en charge du handicap

  • Mise en place un programme de formation continue de sensibilisation au handicap auprès des profesionnel.le.s en contact avec du public de la ville de Paris. 
  • Mieux répondre aux besoins des enfants et de leurs familles concernés par le handicap et des prises en charges diversifiées en accélérant efficacement avec les partenaires associatifs la mise en place de solutions territorialisées, dans nos quartiers, par le développement des « pôles de compétences et de prestations externalisées » (PCPE).
  • Garantir le 100 % d’accessibilité aux personnes en situation de handicap d’ici 2026 dans les nouvelles habitations et rénovations Paris Habitat, les établissements scolaires et les services publics liés à la Ville de Paris. 
  • Créer un label pour les établissements recevant du public et de la clientèle. Afin de créer une mesure incitative en direction des établissements recevant le public en situation de handicap, un label parisien sera créé avec différents niveaux en fonction des types de handicaps. Une application centralisée permettra au public de savoir quels lieux seront accessibles ainsi que l’emplacement du matériel dédié et des voiries accessibles. 

Garantir l’autonomie et lutter contre l’exclusion des seniors

  • Créer et développer des maisons des aînés.e. et des aidant.e.s. Les maisons des aîné.e.s et des aidant.e.s viennent en appui des professionnel.le.s pour aider et accompagner les seniors. 
  • Renforcer le dispositif Paris en compagnie pour lutter contre l’isolement des personnes âgées et permettre leur participation à la vie de leur quartier et expérimenter les bilans d’autonomie.
  • Créer une journée intergénérationnelle à l’école élementaire.

Protection de l’enfance

  • Mise en place d’un Projet pour le Jeune Adulte, dans la continuité du Projet pour l’enfant, et allant jusqu’à 25 ans. 
  • Automatisation du Contrat jeune majeur et prise en charge systématique jusqu’aux 21 ans. 
  • Maintien de l’accompagnement à l’issue du Contrat Jeune Majeur, adapté à la situation du jeune adulte, avec prise en charge dégressive préparant à l’autonomie. De plus, aucun jeune à la rue à la sortie du contrat jeune majeur. Il est nécessaire de mettre en place une politique de soutien au logement des jeunes en sortie d’ASE garantie jusqu’à 25 ans. Il est estimé aujourd’hui qu’un quart des personnes sans abri sont des anciens de la protection de l’enfance.
  • Créer au niveau municipal un parcours de formation et d’accompagnement à la parentalité, en lien avec les associations, et valorisé dans différents espaces : Planning familial, Maternités, Crèches, Écoles Maternelles. 

Jeunesse

  • Extension des pouvoirs du Conseil Parisien de la Jeunesse en lui permettant notamment de mettre à l’ordre du jour du Conseil de Paris un vœu par trimestre et non un vœu par an comme c’est le cas aujourd’hui. 
  • Financer la gratuité des transports pour les moins de 26 ans.
  • Mettre en place des mécanismes municipaux pour faciliter la colocation étudiante (aide administrative, avance de caution, etc).
  • Lutter contre la précarité menstruelle en travaillant en coopération avec les différentes universités de Paris pour la distribution de kits annuels aux étudiant·e·s (tampons et/ou serviettes, culottes lavables ou cups) et mise en place de distributeurs dans les toilettes publiques.
  • Accompagner le dispositif CIFRE pour former les doctorants de demain afin de répondre aux problématiques climatiques de Paris et de sa métropole.

Espace public

Espace public

Pour un Paris plus sûr

  • Créer une Brigade de Sécurité et de Tranquillité Publique par réforme de la DPSP existante. Cette brigade permettra de répondre aux besoins quotidiens des parisien.ne.s en matière d’incivilités, de propreté et de médiation. Elle sera mise en place immédiatement alors que créer une police municipale demande qu’une loi soit voté au Parlement, et ouvrirait la voie à son armement et au désengagement de l’Etat. Cette brigade de sécurité et de tranquillité publique contribuera à l’apaisement des relations entre gardiens de la paix et citoyen.ne.s, à la reconstruction du lien de confiance et à la réponse aux besoins de proximité.
  • Munir la Brigade de Sécurité et Tranquillité Publique d’équipements de catégorie D (uniquement tonfa et menottes). Equiper la BSTP d’armes intermédiaires ou létales mettrait en danger ses agents et les usagers et contribuerait à distendre le lien entre eux.
  • Recruter 100 nouveaux gardiens de parcs, spécifiquement formés à la gestion des violences et des incivilités.
  • Sanctuariser le budget des Pompiers de Paris.
  • Geler le déploiement de nouvelles caméras de surveillance sur l’espace public, exception faite des caméras de vidéo-verbalisation sur les couloirs de bus et de vélos. De même, n’introduire aucun logiciel de reconnaissance faciale ou d’analyse comportementale. 

Pour un Paris plus propre

  • Accroître le budget d’investissement notamment celui consacré à la mécanisation des tâches, en achetant du matériel testé par les agents et prenant en compte les spécificités des territoires, et celui consacré au remplacement des véhicules et engins de collecte fonctionnant au diesel.
  • Augmenter le nombre de poubelles et de toilettes sur l’espace public.
  • Créer un maillage de déchèteries/ressourceries (1000m2 minimum, couvert cf. la déchèterie sous les Invalides), une par arrondissement (une pour le 1,2,3,4) pour collecter tous les déchets avec un préalable-réemploi puis recyclage avec une gestion innovante associant les services municipaux et une association dédiée au réemploi. 
  • Augmenter la répression financière sur les incivilités, grâce à des agents plus présents sur le territoire.
  • Généraliser l’élaboration participative des plans propreté dans chaque quartier, organiser des marches exploratoires.
  • Expérimenter et généraliser les dispositifs incitatifs et justes comme la TIEOM (Taxe Incitative d’Enlèvement des Ordures Ménagères) définie au niveau métropolitain et qui permettrait un paiement en fonction des déchets résiduels produits alors que la TEOM est une compétence parisienne et reversée au syndicat intercommunal (Syctom).

Adopter des modes conso-responsables

  • Développer les pratiques d’économie collaborative et l’économie de la fonctionnalité et les pratiques de don (= vente d’usage plutôt que de biens) ex. prêts, location… via des actions de sensibilisation en continue, du soutien à la recherche et développement et des appels à projets ; développement des structures de prêt et de location de tous types de biens de consommation (bricolage, vêtements, sport, jouets…).
  • Faciliter l’accès à la réparation et aux biens réemployés et lutter contre l’obsolescence programmée : soutenir les acteurs de la réparation et du réemploi, mettre en lumière des artisans de la réparation et poursuivre le plan de réinstallation des réparateurs, densifier le réseau de ressourceries/recycleries y compris mobiles au plus près des habitant.e.s notamment dans les quartiers populaires.
  • Contribuer au retour de la consigne pour réemploi à Paris : pour les bouteilles et autres emballages, notamment en maillant le territoire en unités de lavage.

Inciter les acteurs économiques à la prévention et au réemploi des déchets

  • Inciter les acteurs du BTP et créer les conditions pour atteindre un objectif de 100% de chantiers zéro déchet en contribuant à l’évolution des normes freinant le réemploi de matériaux du BTP.
  • Privilégier les acteurs notamment issus de l’Économie Sociale et Solidaire dans le développement d’activités économiques “vertueuses” au travers des appels à projets et/ou commande publique à l’initiative de la Ville, et les soutenir dans leur développement ; identifier les secteurs pouvant relever de l’économie circulaire (ex. sport, puériculture, mode…) et être créateur d’emploi et de lien social.
  • Soutenir et accompagner les acteurs éco responsables dans leur développement (accès au foncier, financement des dépenses de fonctionnement et d’investissement, renforcement du modèle économique, professionnalisation…).
  • Poursuivre et généraliser les initiatives impliquant les commerçant.e.s au niveau local, habitant.e.s et acteurs économiques, ex. rue zéro déchet du 10ème arrondissement.

Pour une ville exemplaire en matière de prévention et de réemploi

  • Poursuivre et renforcer l’objectif de zéro déchet pour les services et équipements de la Ville de Paris : poursuivre la mobilisation de la direction des constructions publiques et de l’architecture (DCPA) sur la question du réemploi ; objectif 100% des chantiers zéro déchet, généraliser l’usage des couches lavables dans les établissements petite enfance, anticiper l’obligation légale de cantines sans plastique. Dans la poursuite et le développement de la pratique du don entre services de la Ville et/ou des équipements gérés par la Ville, ex. instruments de musique, articles de puériculture et/ou de sport.
  • Contraindre chaque événement et occupation de l’espace public parisien à répondre à un cahier des charges incluant les impératifs de zéro déchet (interdiction de l’utilisation de plastiques jetables,..), de circuits courts, inclusion locale et d’innovation sociale.
  • Augmenter considérablement le recyclage : objectif zéro poubelle résiduelle (tous les types de déchets qui ne se trient pas) en 2026. 

Pour un Paris libéré de la publicité

  • Suppression des mobiliers urbains publicitaires, à l’instar de Grenoble. Remplacement à chaque fois que possible par des arbres, par l’arrêt du contrat sur les mobiliers urbains publicitaires.
  • Faire des économies d’énergie : interdire les panneaux numériques et les panneaux déroulants lumineux actuels, énergivores, contrôler l’extinction des enseignes des magasins la nuit et des publicités éclairées. Agir en partenariat avec le STIF pour interdire les panneaux publicitaires numériques dans le métro parisien.
  • Augmenter le nombre de panneaux associatifs, culturels et d’opinion (politique, syndical, citoyen), cofinancés par la ville de Paris et les conseils de quartier.
  • Réprimer toutes les publicités sauvages et illégales : amendes et poursuites judiciaires : faciliter le signalement via l’application « Dans ma rue » ; dédier une équipe à la Ville de Paris à la lutte contre la publicité sauvage.
  • Travailler de concert avec la Préfecture de police pour que chaque infraction au RLP soit assortie d’une amende afin de rendre dissuasive la pratique de l’affichage publicitaire sauvage.
  • Revoir les partenariats privés que la Ville entretient pour ses opérations : stopper les partenariats avec des groupes gros émetteurs de gaz à effet de serre, ou ayant des pratiques discriminatoires.
  • Supprimer le régime d’exception des JO pour ce qui est de l’affichage des sponsors et des publicités sur l’espace public.

Des logements pour toutes et tous

Logement

Les familles et les personnes les plus fragiles au cœur de la politique du logement

  • Poursuite de la création de nouveaux logements sociaux en favorisant la préemption dans le diffus (acquisition-réhabilitation et acquisition-conventionnement). Objectif : dépassement du seuil fixé par la loi ALUR de 25% des résidences principales en 2025 et atteindre 30% en 2030. Privilégier les arrondissements qui sont actuellement sous-dotés. Donner la priorité à la création de PLAI, notamment familiaux. 
  • Mobiliser le parc privé pour augmenter l’offre de logements accessibles. Lancement d’une campagne citoyenne pour le logement solidaire pour faire connaître les dispositifs type « louer solidaire et sans risque » de la ville de Paris. Renforcer les dispositifs d’aides à la rénovation énergétique conditionnée à la mise en location.
  • Recenser les surfaces vacantes pour créer des logements. Recensement de toutes les surfaces de bureaux et logements vacants pour mettre en œuvre là où c’est pertinent le droit de réquisition. Prévoir la transformation de surfaces tertiaires en logements (bureaux haussmanniens, reconversion de sites hospitaliers ou administratifs…).
  • Faire accéder au logement les sans-abris par une politique du logement d’abord. Généralisation des dispositifs de pensions de famille et de résidences pérennes. L’hébergement d’urgence, dans des foyers ou des hôtels ne doit intervenir qu’à la marge. Objectif zéro expulsion avec le développement d’un accompagnement dès le 1er impayé contracté.
  • Accompagner les agents de catégorie C pour qu’ils, elles puissent vivre dignement à Paris. Une attention particulière devra être portée sur les niveaux de rémunération les plus faibles des agents de la ville, afin de leur permettre de vivre dignement à Paris, notamment en privilégiant des avantages en termes d’accès au logement social du parc de la ville, et ce, en fonction de leur situation familiale.

Pour des modèles de logement solidaires et régulés

  • Renforcer l’encadrement des loyers par la mise en place d’un plan d’accès aux droits des locataires, qui doivent pouvoir bénéficier d’une aide juridique pour contester le dépassement des niveaux de loyers en commission de conciliation. Travailler à l’instauration d’un encadrement des loyers au niveau métropolitain. 
  • Contrôle des locations de courte durée : augmentation des effectifs des agents municipaux chargés du contrôle des locations type AirBnB, abaissement du plafond du nombre annuel de nuits autorisées dans les résidences principales négociée avec l’Etat (objectif de fixer un seuil de 45 nuitées maximum par an). 
  • Bloquer les loyers pendant 5 ans, ce qui correspondra mécaniquement à échéance à une baisse des loyers d’environ -7% (du fait de l’inflation).
  • Réaliser 5000 logements à moitié prix pour la classe moyenne. Il y a 3 ans, les élu.e.s écologistes au Conseil de Paris ont permis de créer un Organisme de Foncier Solidaire (OFS). Organisme à but non lucratif, son objectif est d’acquérir des terrains (bâtis ou non), dans le but de faciliter l’accès à la propriété ou à la location de ménages aux ressources limitées. Nous donnerons à l’office foncier solidaire les moyens suffisants avec pour objectif de créer pendant la mandature 5000 logements familiaux à moitié prix du marché libre pour les classes moyennes.

Urbanisme : pour une ville qui respire

Paris

Stopper la densification de Paris

  • Renforcer le poids de la Métropole du Grand Paris pour permettre une meilleure répartition des bassins d’activités et de population sur son territoire. 
  • Adopter une réglementation d’urbanisme contre la densification et en faveur des espaces verts en révisant le PLU dès le début de la mandature. Transformer 50% de toutes les friches urbaines restantes du domaine public en espaces verts. Recenser précisément les espaces verts privés d’intérêt et la faune et flore qui s’y trouve pour les classer en espaces verts intérieurs protégés (comme pour la Petite Ceinture). Sauf exceptions très encadrées, empêcher les surélévations, le remplissage de dents creuses qui enfermerait des cours, et interdire les tours. En changeant les destinations autorisées, empêcher la transformation des anciens locaux à caractère industriel ou artisanal en bureaux ou hôtels de luxe. 
  • Reprendre la main sur le foncier pour pouvoir arbitrer en faveur d’aménagements verts et solidaires. Arrêter la vente de foncier au privé et octroi systématique de baux emphytéotiques aux bailleurs, investisseurs institutionnels ou collectifs d’habitant.e.s dans le cadre de l’habitat participatif. Augmenter le budget du compte foncier de la ville pour qu’elle puisse préempter et racheter du foncier. Pour cela, les droits de mutation doivent alimenter majoritairement le compte foncier.

Faire de Paris une ville accessible, inclusive et démocratique

  • Définir un modèle solidaire et citoyen d’urbanisme temporaire : refuser la marchandisation de l’urbanisme temporaire en l’inscrivant dans des cadres ESS, généraliser les appels à projets ouverts et transparents, mettre en place une agence intercalaire citoyenne.
  • Créer des espaces publics conviviaux abrités en accès libre, qui donnent sur la rue : avec tables, bancs, toilettes, etc. où les gens, les associations peuvent venir spontanément se retrouver pour discuter, travailler sans devoir aller dans un espace privé. Cela peut être des anciens garages, hangars reconvertis.
  • Mieux appréhender les liens entre l’urbanisme et le genre. Le service d’urbanisme de la ville de Paris (tout comme les autres services) doit mener un réel travail de réflexion sur la place des femmes et des minorités dans l’espace public, dans les équipements municipaux, dans les lieux de loisir, etc. Cela peut tout d’abord passer par la constitution de groupes de travail sur ces questions, sur le financement d’associations liant le genre et l’espace, sur la création de statistiques genrées permettant de prendre conscience des utilisations différenciées des espaces publics et des équipements en fonction des genres. Ces données et réflexions permettront par la suite de mener des actions pour rééquilibrer la place des femmes et des minorités dans la ville..

Pour un urbanisme écologique

  • Créer une réserve naturelle en remplacement du projet pharaonique et inutile de Bercy Charenton.
  • Redonner vie à Bièvre dans Paris en réalisant les premiers tronçons dès 2021.  
  • Lancer un grand plan pour débitumer la ville, en mandatant la Direction de l’urbanisme pour identifier tous les endroits où c’est possible de le faire et en proposant aux citoyennes et citoyens de faire des propositions en ce sens (éco-citoyenneté). Objectifs : perméabiliser les sols, développer la végétalisation de pleine terre et les espaces verts et lutter contre les îlots de chaleur. Un minimum de 30% des espaces libres des ZAC devra être consacré aux espaces de pleine terre, l’existant inclus.
  • Favoriser un urbanisme low-tech responsable. Privilégier la réhabilitation du bâti existant aux démolitions-reconstructions. Expérimenter un urbanisme modulable et réversible pouvant s’adapter dans le temps long aux défis du dérèglement climatique. Étendre les démarches chantiers zéro-déchet aux rénovations.
  • Refuser de faire de Paris une ville marchandisée et hyper consommatrice en arrêtant de délivrer de nouvelles autorisations pour la création de centres commerciaux (Commission Départementale d’Aménagement Commercial dans laquelle siège la ville) type Beaugrenelle ou Gaîté-Montparnasse. Arrêt des grands projets « de prestige, à visée compétitive » comme la Tour triangle et la ZAC Bercy-Charenton.

Égalité femme – homme

egalité-homme-femme

En finir avec les violences faites aux femmes

  • Mettre à disposition des logements d’urgence pour les femmes victimes de violences et mettre en place une réflexion et un travail autour du maintien dans le domicile pour les femmes qui le souhaitent et éloignement du conjoint ou ex conjoint violent (programmes pour conjoint violent en partenariat avec la justice et la santé : des solutions de logement et d’accompagnement aux soins psychiques).
  • Signer une convention de partenariat avec le procureur pour la mise en place des mesures d’éloignement du conjoint violent. 
  • Lancer une campagne de prévention sur les violences sexistes et sexuelles, le cyberharcèlement et le harcèlement scolaire dans tous les collèges et lycées de la ville.
  • Créer des brigades de lutte contre les incivilités et le harcèlement et les agressions dans les transports en commun. Des agent·e·s seront spécifiquement formé·e·s aux problématiques du harcèlement et assureront une présence dissuasive sur le terrain. Des permanences seront mises en place dans les grandes stations de transports afin de pouvoir enregistrer directement les plaintes des victimes

Repenser un espace public plus inclusif

  • Intensifier le système d’arrêts à la demande pour les bus de nuit. 
  • Expérimenter dans plusieurs arrondissements, des solutions de garde dans les équipements de la ville (sport, culture, mairies d’arrondissement…). 

Garantir aux femmes un réel accès aux soins

  • Créer et diffuser une liste cartographiée de l’ensemble des structures et médecins libéraux pratiquant l’IVG.
  • Soutenir les associations et l’organisation de campagnes d’information sur la contraception, l’IVG, la sexualité, la relation sexuelle et/ou amoureuse, le consentement, le cancer du sein, l’endométriose, la ménopause, l’alimentation etc.
  • Former les personnels de santé dépendant de la Ville aux modes de contraception alternatifs à la pilule. 

Atteindre l’égalité professionnelle

  • Accorder un bonus aux partenaires économiques de la Ville ayant mis en place un congé paternité élargi. 
  • Travailler sur les modes de gardes des enfants des agent.es de la ville et réfléchir à la temporalité du travail (ex. supprimer au maximum les réunions aux horaires qui ne permettent pas une compatibilité entre vie professionnelle et vie privée, notamment le soir après 18h.) 
  • Intensifier le soutien de l’entrepreneuriat féminin, et valoriser les femmes qui développent des modèles alternatifs de développement : création d’un prix parisien, effort accru en direction des quartiers politiques de la Ville, soutien, mise à disposition de locaux et de pépinières dédiés aux créatrices d’entreprises en mixité sociale et inclusion. 

Activités sportives et de loisirs au service de l’égalité

  • Favoriser et accompagner la pratique libre et/ou collective (footing par exemple).
  • Accoler des agrès aux aires de jeux pour enfants, afin que le parent accompagnant puisse faire elle ou lui aussi du sport.

Économie locale et budget

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Activités sportives et de loisirs au service de l’égalité

  • Favoriser et accompagner la pratique libre et/ou collective (footing par exemple).
  • Accoler des agrès aux aires de jeux pour enfants, afin que le parent accompagnant puisse faire elle ou lui aussi du sport.

Activités sportives et de loisirs au service de l’égalité

  • Favoriser et accompagner la pratique libre et/ou collective (footing par exemple).
  • Accoler des agrès aux aires de jeux pour enfants, afin que le parent accompagnant puisse faire elle ou lui aussi du sport.

Démocratie et numérique

Digital

Pour un nouveau contrat démocratique et citoyen à Paris

  • Développer le recours aux jurys citoyens pour les décisions structurantes : après avoir laissé le temps à chacun.e de prendre possession d’une problématique, d’un sujet, d’un projet, ces jurys devront pouvoir départager des sujets clivants. 
  • Mise en place d’une Agora de la démocratie et d’une Fabrique de la Cité : un lieu (physique et numérique) en central (via le « civic hall ») et dans chaque arrondissement (portés par les Maisons de la Vie Associative et Citoyenne). 
  • Repenser totalement le fonctionnement du conseil de quartier : garantir l’indépendance des conseils d’arrondissement par rapport aux mairies d’arrondissement (pas d’élu.e..s dans les équipes d’animation), donner un pouvoir de consultation plus grand aux conseils de quartier en systématisant la mise aux voix des délibérations ayant un impact sur un quartier au conseil de quartier, facilitation des dépenses d’investissement et de fonctionnement. 
  • Encourager la création d’instances citoyennes chargées du suivi du Plan climat dans chaque arrondissement.   
  • Reformer le Budget Participatif en communiquant plus régulièrement et précisément sur la mise en œuvre des projets, qui doivent faire l’objet de dispositif de concertation associant les porteurs. Il faut que le Budget Participatif associe plus aisément les citoyen.ne.s aux grands enjeux de la Ville. 
  • Repenser les processus de décisions de la métropole en mettant en place un référendum local métropolitain sur des grands projets structurants (ex. ZAC Bercy-Charenton). De plus, nous porterons une réflexion sur l’intégration des élu.e.s d’arrondissements à la gouvernance métropolitaine pour mieux articuler les enjeux locaux (au niveau des arrondissements ou des quartiers) et métropolitains.
  • Mettre en place une gouvernance transparente. Permettre aux citoyen.ne.s de s’engager pleinement dans les décisions municipales avec davantage de transparence sur le déroulé et l’acte de décision. Rendre publiques les listes d’émargement / participation aux votes des différent.e.s élu.e.s en Conseil de Paris et en conseils d’arrondissement. 
  • Mettre en cogestion certains communs urbains comme les abords de la Seine dans un Conseil citoyen du fleuve. 

Pour une ville numérique ouverte et connectée

  • Ouvrir une plateforme participative pour recueillir les demandes des citoyen.ne.s et avoir un espace de débats et d’interactions en ligne.
  • Veiller à l’utilisation de l’Intelligence artificielle. L’intelligence artificielle doit être appréhendée par la ville au travers d’une agence dédiée (en lien avec plateforme open data ?). Les cas d’usages au service des citoyens et de l’environnement sont nombreux : utiliser l’IA pour détecter les personnes qui ne profitent pas de toutes les aides auxquelles elles ont droits, utilisation de l’IA pour détecter les poches de pauvreté/de pollution/de mal logement etc. 
  • Mettre à disposition des données temps réel (exemple de « dans ma rue »). L’application existante permet de relever les incivilités et les dysfonctionnements dans la ville. Cependant, les réalisations peinent à suivre. Seul le nombre de demandes réalisées est accessible. Il est nécessaire de pouvoir dialoguer avec les services municipaux, avoir une réponse sur la planification d’intervention, pouvoir prioriser les demandes à travers des commissions réparties sur le territoire, faire intervenir les conseils de quartier et citoyen.ne.s.
  • Faire le choix de logiciels libres pour l’école et les services publics. Pour les espaces de stockage de fichiers et autres documents déposés par les enseignants et les élèves, les conditions d’utilisation ne permettent pas toujours de pouvoir récupérer les données dans un format compatible avec d’autres programmes en cas de rupture de contrat de service. Il s’agit de favoriser la diversité des usages numériques, et non de former les élèves à des logiciels particuliers dominant le marché. 
  • Reconditionner et recycler les terminaux. Proposer des points de collecte et travailler avec associations pour le reconditionnement. L’appliquer aux services de la ville en priorité. Utiliser ces matériels reconditionnés pour équiper les familles dans le besoin.
  • Mettre en réseau les « aidants numériques », acteurs de l’inclusion numérique (EPN, centres sociaux, CAF…) et former à l’usage du numérique. À travers des ateliers intergénérationnels, des sessions découvertes animés par des acteurs pédagogiques.
  • Multiplier l’accès au WiFi gratuit et illimité. 

Qualité de vie

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Du champ à l’assiette : pour une alimentation saine et abordable

  • Renforcer la part de l’alimentation bio, fraîche, de saison et de qualité à un prix abordable dans les cantines scolaires et mettre en place une alternative végétarienne quotidienne équilibrée, ainsi qu’un repas végétarien et un végétalien hebdomadaire. 
  • Développer une chaîne de magasins bio, local, de vrac et coopératifs (entre les Parisien.ne.s, les agriculteurs français et la ville) pour mettre une alimentation de qualité à moindre coût.
  • Planter des arbres fruitiers et autres comestibles dans les parcs et les rues. 
  • Supprimer l’usage du plastique dans la restauration collective et assurer une meilleure éducation à la gestion des déchets dans les écoles, les administrations et les entreprises parisiennes (réduire, réutiliser, recycler, tarification incitative). 

Vivre en bonne santé à Paris

  • Créer, développer et élargir les horaires 24h/24 et 7j/7 des centres municipaux de santé pour contribuer à désengorger les urgences, continuer de soutenir l’installation de Maisons de santé et cabinets regroupés de secteur 1, à condition qu’ils pratiquent le tiers payant. 
  • Sensibiliser les médecins généralistes aux violences faites aux femmes et aux minorités, les mettre en lien avec les associations et les consultations spécifiques. 
  • Garantir le 100 % d’accessibilité aux personnes en situation de handicap d’ici 2026 dans les nouvelles habitations et rénovations Paris Habitat, dans les établissements scolaires et les services publics liés à la Ville de Paris, dans les aménagements urbains et les transports. 
  • Créer de nouvelles salles de consommation à moindre risque dont certaines seront mobiles, pour être au plus prêt des usager·e·s de drogue. Cela s’accompagnera d’un renforcement du plan crack pour un dispositif de réduction des risques.
  • Généraliser les fontaines à eau potable dans Paris, objectif doubler le nombre de fontaines actuelles. 
  • Développer l’installation de piscines « zéro chlore » respectueuses des normes d’hygiène. 
  • Supprimer les perturbateurs endocriniens de tous les établissements municipaux en commençant par la petite enfance (jouets, matériaux, alimentation, détergents, terrains de sport…), y compris le plastique alimentaire et soutenir une généralisation des services hospitaliers sans PE (tubulures en phtalates, gel de main, ustensiles, etc.) pour les nourrissons et la petite enfance en priorité. 
  • Créer des postes de chargé.e d’inclusion scolaire et recruter des Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS) pour l’intégralité du temps scolaire et les temps périscolaires.

Education pour une école de la réussite et de l’épanouissement

  • Renforcer les découpages sectoriels qui favorisent la mixité sociale. Les écoles sont le reflet des quartiers dans lesquels elles se situent, il n’y aura pas de mixité sociale dans les écoles s’il y en a pas dans le quartier. Il faut à terme rééquilibrer la ville entre quartiers populaires et quartiers favorisés. Mais l’urbanisme ne va pas changer tout de suite. En attendant, on renforcera les découpages qui favorisent la mixité.
  • Étendre les expérimentations multi-collèges en y incluant l’enseignement privé afin de faire progresser la mixité sociale tout en l’adaptant au contexte local. Dans le second degré, les retours d’expérience concernant les expérimentations de désectorisation « multi-collèges » existantes seront analysés afin de déterminer les conditions nécessaires à la mise en place de cet outil.
  • Généraliser dans les écoles les potagers, les vergers, les composts d’école, qui peuvent accueillir également les biodéchets des familles, avec un travail pris en charge par les enseignant.e.s et/ou le périscolaire. 
  • Renforcer l’apprentissage de la conduite en vélo, trottinette, patins dans les écoles. Objectif : tous les enfants sauront faire du vélo à la sortie du CM2. 
  • Généraliser les écoles et collèges oasis. Végétaliser les cours chaque fois que cela est possible. Les bénéfices pédagogiques, écologiques (biodiversité, infiltration des eaux de pluie), esthétiques et de confort (certaines cours sont impraticables lors de journées de fortes chaleurs) sont notre priorité. 
  • Ne pas mettre à disposition des jeux et des livres véhiculant des stéréotypes genrés. Une attention particulière sera apportée aux outils pédagogiques qui structurent les représentations de genre des enfants dès le plus jeune âge. Pour des cours de récréation non genrées, la question du partage de l’espace se pose. Bien souvent un terrain de foot prend une place importante consacrée à ceux qui jouent au foot et à qui l’on réserve un espace (et qui sont presqu’exclusivement des garçons), et les autres (garçons et filles) qui n’y jouent pas sont relégués aux abords.
  • Faire de l’entretien, la rénovation et la mise aux normes des locaux scolaires une priorité de chaque mairie d’arrondissement. Ne pas faire dépendre ces dépenses du budget participatif. Si les écoles parisiennes sont souvent trop exiguës, on peut compenser ce défaut en soignant plus particulièrement ce qui peut l’être : à savoir l’isolation thermique et sonore des locaux (en particulier des classes et des réfectoires), la rénovation des toilettes, des systèmes de chauffage, de la peinture, des cours inondées, effondrées, des fenêtres, des éclairages etc.) selon les normes environnementales des bâtiments parisiens et en privilégiant les matériaux respirants et la pose de toits solaires.

Pour une écologie culturelle et participative

  • Favoriser l’existence des lieux de culture de proximité, à taille humaine. 
  • Proposer aux artistes parisien.ne.s des locaux de création à moindres coûts.
  • Multiplier les expositions hors-les-murs des musées parisiens afin d’utiliser leurs réserves, et construire un dialogue avec les quartiers du Grand Paris moins dotés en équipements culturels.
  • Faire du métro un lieu d’expression artistique et culturelle et remplacer les panneaux publicitaires par des espaces de création ou d’exposition artistiques.
  • Développer l’affichage associatif et culturel pour remplacer l’affiche commerciale, développer les espaces de libre expression et soutenir les médias associatifs.
  • Confier la gestion du futur centre d’archives LGBTQ+ aux associations initiatrices du projet. 
  • Créer sur le périphérique un événement annuel culturel et festif autour de l’environnement. 

Le sport pour tous à Paris

  • Insuffler une culture du « sport-santé », moyen de prévention et politique de santé publique à part entière.
  • Créer des pistes de running dans Paris, des continuités ininterrompues sur plusieurs kilomètres pour permettre aux joggeur·se·s et aux adeptes de la marche nordique de pratiquer leur sport en toute tranquillité.
  • Augmenter l’amplitude horaire d’ouverture des équipements municipaux, en concertation avec les personnels (augmentation de la capacité d’accueil et adaptation aux habitant.e.s aux horaires atypiques) et utiliser les établissements scolaires le week-end et/ou les vacances pour en faire des espaces sportifs, notamment pour les enfants du quartier, en lien avec des associations qui pourraient être chargées de l’animation. 
  •  Nouer des partenariats avec les villes de la Métropole pour partager et mutualiser des équipements.
  • Suppression des subventions à la Formule E et autres exercices de « greenwashing » et réexaminer les subventions accordées aux clubs professionnels de haut niveau.
  • Stopper le financement de terrains en gazon synthétiques.

International

International
  • Pérenniser la Maison des réfugié.e.s en évitant notamment qu’elle ne soit enfermée dans un rôle uniquement d’accompagnement social en faisant en sorte qu’elle puisse pourvoir une véritable offre culturelle, gastronomique, artistique, etc. 
  • Définir les modalités principales de « jeux olympiques et paralympiques réellement écologiques » tels que nous les concevrions en étudiant la possibilité de renforcer les exigences de la charte Ministère des Sports / WWF déjà existante et de s’inspirer d’autres chartes pour rendre plus écologique un événement de ce type. Lors des appels d’offres pour des marchés publics, Paris et la métropole du Grand Paris, tout comme le CIO de son côté, doivent s’engager à une vigilance exigeante sur le choix des prestataires dans une logique d’exemplarité écologique.