Paris est la ville européenne où l’on risque le plus de mourir de chaud. En 2019 et 2022, c’est déjà +21 % de mortalité en Île-de-France. Alors qu’est-ce qu’on fait, alors que le GIEC souligne le risque très proche d’un Paris à 50°C ?
Les conséquences écologiques et économiques de Paris à 50°C, transformée en ville invivable trois mois/an vont sans dire. Quant au sanitaire, elles sont connues depuis 2003 : hyperthermie, augmentation des accidents cardiaques, urgences infantiles, accidents graves de transports et de chantier liés au manque de sommeil…
Cuire dans un Paris à 50°C, fuir ou agir : nous avons choisi notre camp. Les écologistes anticipent et organisent l’adaptation. Les populations les plus exposées par la santé, l’âge et les conditions de logement, qui ne pourront pas fuir 3 mois par an, doivent être protégées !
Les écolos sont en première ligne, n’attendant pas les mesurettes du gouvernement. Les Maires et adjoints s’emparent des problématiques locales : à Paris, l’ouverture des parcs la nuit et l’augmentation du nombre de baignades accessibles sont des victoires écolo indispensables !
Vers une deuxième révolution hausmanienne : réinventer Paris
Pour les mesures systémiques, les ambitions écolo sont à la hauteur des enjeux : immenses. Le groupe des élu·es écologistes à la Ville de Paris ont acté :
- Plan Grand Chaud pour protéger les personnes les plus vulnérable
- Écoles oasis, qui protègent les enfants, en les mettant au premier plan de la rénovation climatique
- Végétalisation : 300 Ha d’espaces verts d’ici 2040, mais aussi 40% d’espace désimperméabilisés, la protection des arbres
- “Droit à la fraîcheur” (espace frais à moins de 200m de chez soi)
- Le chantier du siècle : rénovation du bâti en commençant par les écoles, puis toute la ville !
Le courage écolo, c’est de voir l’avenir en face ! Découvrez les préconisation des élu·es écologistes de la ville de Paris juste ici.