Plan Grand Froid à Paris : appelons l’État à ouvrir 3000 places en urgence
Plan grand froid : la réponse de l'état est insuffisante. Pour 3000 places d'hébergement d'urgence et des politiques de long terme !

Date

Les Écologistes parisien·nes regrettent le sous dimensionnement criant du Plan Grand Froid alors que plus de 3000 personnes dorment dans les rues de Paris, dont des centaines d’enfants, par des températures négatives. 

275 places : les ouvertures de place en hébergement d’urgence du Plan Grand Froid.

3 000 : c’est le chiffre des personnes à la rue lors du recensement de la dernière nuit des solidarités de janvier 2023.

La Capitale connaît en effet une vague de précarisation, en bonne partie due aux politiques gouvernementales de destruction de nos solidarités et qui sera exacerbée par le vote de la loi immigration. 

Alors que des amendements parlementaires avaient été votés au Projet de loi de finance 2024 pour ouvrir 10 000 places d’hébergement en France, le gouvernement les a balayés d’un revers de main, après un énième 49-3. Et pourtant, l’urgence sociale est là, dans nos rues, tandis que l’État se désengage de l’hébergement d’urgence dont il a pourtant la compétence et la responsabilité.

Antoine Alibert et Charlotte Nenner, co-secrétaires des Écologistes Paris, réaffirment l’urgence et les priorités. Au-delà de l’ouverture de 3000 places immédiates, il faut des politiques pérennes pour le droit au logement, notamment pour les femmes et enfants à la rue. Il est inconcevable d’y laisser des personnes en situation d’extrême vulnérabilité alors que plus de 130 000 logements sont vides et inoccupés à Paris.

Si les collectivités locales, dont Paris, pallient la défaillance de l’État, elles ne peuvent pas faire face, seules, aux conséquences de ses politiques gouvernementales de sous investissement dans la production de logement sociaux, de fermeture de places d’hébergement d’urgence… et il en ira de plus en plus vite de même pour les vagues non pas de froid, mais de chaud !

Les écologistes appellent à un sursaut humaniste et une réaction urgente pour éviter que la rue tue encore plus qu’elle ne le fait déjà.

Plus
d'articles